Traitement de l'incontinence urinaire chez la femme à Nantes
Urologues à l'Hôpital Privé du Confluent
Comprendre l’incontinence urinaire féminine
Traitement de la perte involontaire d’urine à Nantes
L’incontinence urinaire chez la femme est une pathologie fréquente qui se manifeste par une perte involontaire d’urine. Ce trouble peut avoir un fort retentissement sur la qualité de vie, impactant aussi bien la vie sociale que professionnelle ou intime. À Nantes, notre équipe d’urologues du service d’urologie de l’Hôpital Privé du Confluent prend en charge cette pathologie dans le cadre d’un parcours de soins global et pluridisciplinaire.
Il existe plusieurs formes d’incontinence urinaire chez la femme :
- L’incontinence urinaire d’effort, la plus fréquente, survient lors d’une pression abdominale : toux, éternuement, sport…
- L’incontinence par urgenturie : liée à des contractions incontrôlées de la vessie (vessie hyperactive).
- L’incontinence mixte, qui combine les deux mécanismes précédents.
Symptômes et impact
Chirurgiens urologues à Nantes
Les symptômes varient selon le type d’incontinence mais incluent souvent :
- Des fuites d’urine à l’effort ou lors de gestes du quotidien.
- Une envie pressante et irrépressible d’uriner, parfois accompagnée de fuites.
- Une fréquence urinaire augmentée, le jour ou la nuit.
Ces troubles peuvent s’accompagner de douleurs pelviennes, d’une sensation de pesanteur, et sont parfois liés à des troubles associés tels qu’une descente d’organe (prolapsus).
Traitement de l'incontinence urinaire chez la femme à Nantes
Fuites urinaires féminines
Rééducation périnéale
La première étape du traitement repose souvent sur la rééducation pelvi-périnéale. Encadrée par des kinésithérapeutes spécialisés, elle permet de renforcer les muscles du plancher pelvien et de mieux contrôler les fonctions urinaires. Elle est particulièrement efficace pour l’incontinence d’effort.
Traitements médicamenteux
Dans les cas d’incontinence par urgenturie, des traitements médicamenteux peuvent être proposés (anticholinergiques ou bêta-3 agonistes) pour réduire les contractions de la vessie. Ces traitements sont prescrits après un bilan urodynamique si nécessaire.
Neuromodulation Tibiale postérieure
Solution non médicamenteuse qui consiste stimuler le nerf tibial postérieur à l’aide d’électrode cutanée au niveau de la cheville. Elle est non invasive et s’effectue à domicile.
Traitements chirurgicaux
Lorsque les traitements conservateurs s’avèrent insuffisants, des interventions chirurgicales peuvent être proposées :
- Pose de bandelettes sous-urétrales : technique de référence pour l’incontinence d’effort, consistant à soutenir l’urètre à l’aide d’une bandelette synthétique. Elle offre de très bons résultats fonctionnels avec une chirurgie mini-invasive.
- Injections péri-urétrales : des agents de comblement peuvent être injectés pour améliorer la continence, notamment dans les cas d’incontinence modérée ou en cas de contre-indication à la chirurgie.
- Neuromodulation des racines sacrées : indiquée en cas d’échec des traitements pour l’incontinence par urgenturie. Elle consiste à implanter un petit dispositif stimulant les nerfs contrôlant la vessie.
Réunions de concertation pluri-disciplinaire en pelvi-périnéologie
Chaque indication opératoire fait l’objet d’une discussion multidisciplinaire préalable permettant d’envisager toutes les solutions de prise en charge de l’incontinence. Cette équipe pluridisciplinaire inclut au minimum un médecin spécialisé en urologie et un médecin spécialisé en gynécologie-obstétrique. D’autres professionnels peuvent être consultés pour cette discussion (masseur kinésithérapeute, médecin de médecine physique et de la réadaptation, gastro-entérologue, chirurgien viscéral et digestif, sexologue, etc).
Quand consulter ?
Il est recommandé de consulter dès l’apparition des symptômes, même s’ils semblent modérés. L’incontinence n’est jamais « normale », quel que soit l’âge. Une évaluation précoce permet de prévenir l’aggravation et d’éviter l’isolement social ou les complications associées.
En présence de fuites fréquentes, d’un besoin urgent et irrépressible d’uriner, ou si la gêne devient importante au quotidien, une consultation auprès d’un urologue est essentielle. Un bilan urodynamique ou une imagerie pelvienne pourra être réalisé si nécessaire pour affiner le diagnostic et adapter le traitement.
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